Accueil > Actualité, presse, autres associations > Quatrième mois de grève de la faim pour le prisonnier palestinien Ahmed (...)
Quatrième mois de grève de la faim pour le prisonnier palestinien Ahmed Zahran
mercredi 15 janvier 2020, par
Ahmed Zahran, 42 ans, originaire de la région de Ramallah, au centre de la Cisjordanie occupée, détenu dans les prisons israéliennes depuis mars 2019, poursuit sa grève de la faim depuis 115 jours, pour protester contre sa détention administrative arbitraire.
Malgré la gravité de son état de santé (il a perdu 37 kilos et ne peut plus marcher), le tribunal militaire israélien d’Ofer a rejeté son appel à ne pas renouveler sa détention. Originaire de l’ouest de Ramallah, Ahmed Zahran ne sait pas pourquoi il est détenu par les autorités israéliennes, ni quand cet emprisonnement illégal peut prendre fin. Il n’a cessé d’être transféré, en toute illégalité, d’une prison israélienne à l’autre et d’un hôpital à l’autre. Privé de la visite de sa famille et de ses avocats, il est fréquemment placé en cellule d’isolement. Père de quatre enfants, il a déjà passé 15 années dans les geôles israéliennes, comme de nombreux autres Palestiniens. Actuellement, on estime à 470 le nombre de Palestiniens en détention administrative sur un total d’environ 5500 prisonniers politiques.
Introduite à l’origine par le mandat colonial britannique, la détention administrative a été adoptée par les autorités israéliennes. Sa durée, prévue pour une durée maximale de 6 mois, est en fait indéfiniment renouvelable. Si bien qu’un prisonnier peut rester en détention, sans aucune inculpation, pendant plusieurs années, dans des conditions entraînant une dégradation lente et inexorable de son état de santé.
Jusqu’où ira ce mépris israélien pour les droits de l’homme et pour la justice ? Et jusqu’où ira le silence assourdissant de la communauté internationale sur le comportement inique du pouvoir israélien ?
Ziad Medoukh
Michel Berthelemy
Messages
1. Quatrième mois de grève de la faim pour le prisonnier palestinien Ahmed Zahran , 16 janvier 2020, 07:37, par Lagier Georges
Jusqu’où ira le mépris israélien pour les droits de l’homme et la justice . Et jusqu’où ira le silence assourdissant
Il y a à la prison de Lannemezan un détenu qui a fini de purger sa peine en 1999 et que la France n ’a toujours pas libéré 20 ans plus tard et qui fait de lui le plus vieux prisonnier politique du monde .ayant battu si je puis dire le record de Nelson Mandela
Il s’appelle Georges Ibrahim Abdallah et son état de santé n’est pas brillant
Les Etats-Unis ont demandé à la France de le maintenir en prison parce que sans doute à l’âge qu’il a il peut toujours représenter un danger pour Israël
Alors jusqu’où le mépris des droits de l’Homme
Si l’on défend la cause palestinienne alors faut-il se pencher sur le cas Georges Ibrahim Abdallah ?!
2. Quatrième mois de grève de la faim pour le prisonnier palestinien Ahmed Zahran , 16 janvier 2020, 10:16, par Michel Berthelemy
Concernant Abdallah, on n’est plus trop dans le domaine de la justice, mais plus sûrement dans celui de la vengeance, non ?
3. Quatrième mois de grève de la faim pour le prisonnier palestinien Ahmed Zahran , 17 janvier 2020, 07:48, par Lagier Georges
Où est l’Humanité si l’on transforme la justice en vengeance ?
L ’universalité de la justice est à l’opposé de la vengeance
La vengeance est une donnée primitive , abject et de surcroît dangereuse .
C ’est ce que les Grecs nous ont appris il y a fort longtemps
Si nous sommes dans le domaine de la vengeance alors nous n’en sortons pas grandi
Sur Georges Ibrahim Abdallah cf le Monde Diplomatique de mai 2012